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Au royaume des éléphants

Les éléphants d'Afrique sont des animaux extraordinaires à observer. Mais leur statut continue d'alerter les organisations de protection de l'environnement. Menacés par la destruction de leur habitat au profit de terrains agricoles, ainsi que par le braconnage et la chasse aux trophées, ces mastodontes ont pourtant un terrain d'espoir en Afrique australe, où ils prospèrent jusqu'au point que les grands troupeaux inquiètent les gouvernements... une bonne raison d'aller les observer, pour participer aux efforts de préservation de l'espèce.

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La vie d’un pachyderme est loin d’être facile. En Afrique, leur évolution suit le fil des décisions politiques et sociales des différents gouvernements, mais également du lobbying exercé par les ONG de protection de l’environnement d’un côté, et les sociétés  commercialisant des permis de chasse de l’autre.

Pour résumer, on estime à environ 60% la diminution du nombre d’éléphants de savane au cours des 50 dernières années. La faute à une destruction continue de leur habitat au profit de terrains agricoles, d’une augmentation du taux de braconnage mais également d’activité de chasse légale.

En Afrique australe, les éléphants sont en surnombre !

Et pourtant, l’éléphant vit sa meilleure vie en Afrique australe, particulièrement au Botswana et au Zimbabwe, où l’espèce est même considérée comme étant en surpopulation. En effet, près de 230 000 pachydermes se partagent les territoires de ces deux pays, créant même un mouvement migratoire identifié entre les parcs de Hwange, côté Zimbabwe, et celui de Chobe, côté Botswana.

Ces immenses troupeaux, particulièrement présents le long du Zambèze durant la saison sèche, font le bonheur des visiteurs : il n’est pas rare de croiser des troupeaux de dizaines d’éléphants venant s’abreuver dans les eaux du fleuve, ou le traversant pour accéder à des plaines plus verdoyantes de l’autre côté (Zambie, Namibie). A Hwange, les points d’eau artificiels sont également très convoités par ces mastodontes, la région étant totalement dépourvue de source naturelle pouvant subvenir à leurs besoins durant la saison sèche. Les lodges sont donc nombreux à installer des waterholes face à leurs installations, offrant aux clients des observations uniques lors d’un safari en Afrique, notamment après le coucher de soleil (lire plus bas).

Le revers de la médaille face à cette surpopulation

Face à cette surpopulation, engendrant des conflits entre l’animal et l’activité humaine, notamment une agriculture parfois en péril, les gouvernements délivrent davantage de permis de chasse, et des quotas sont alloués pour tuer légalement quelques centaines d’éléphants. Ces permis, obtenus par les populations locales, sont parfois revendus à des agences occidentales, proposant à une riche clientèle des safaris de chasse au trophée à des prix délirants. Que ne paierait-on pas pour voir trôner une tête d’éléphant au-dessus de sa cheminée…

Autre problème : en 2024, ces pays ont été frappés par une terrible sécheresse, décimant des centaines d’éléphants se retrouvant sans source d’eau ni de nourriture. La sécheresse frappant aussi durement les populations humaines et leurs récoltes, le gouvernement zimbabwéen a ordonné l’abattage de 200 pachydermes pour subvenir aux besoins des villages voisins les plus touchés. Ce qui a bien entendu fait immédiatement réagir les associations de protection des animaux, arguant que ce ne sont pas quelques centaines d’éléphants mis dans l’assiette qui sauveront la population de la famine…

Croisons les doigts pour que la saison des pluies à venir permette au Vivant dans son entièreté de retrouver de bonnes conditions de vie !

Le tourisme au secours des populations d’éléphants… et de villageois !

Si la plupart des destinations safari en Afrique luttent désormais contre le braconnage, l’une des raisons est évidente et prouvée par les chiffres : un animal vivant vaut plus cher qu’un animal mort. Cette constatation a d’ailleurs été le raisonnement de nombreux anciens braconniers devenus rangers : protéger la faune, c’est permettre la création de vastes parcs et concessions dans lesquels les animaux puissent évoluer en toute liberté, ces parcs étant ensuite convoités par les visiteurs en safari, faisant prospérer une économie bien plus lucrative et permettant d’intégrer les populations locales avec des offres d’emploi liés au développement touristique.

Si vous souhaitez faire une pierre deux coups, en allant rencontrer les éléphants dans des conditions exceptionnelles tout en participant à la protection de l’espèce, n’hésitez pas à solliciter l’agence pour organiser votre safari.

Quel safari idéal pour observer les troupeaux d’éléphants ?

Comme dit dans l’article, le Botswana et le Zimbabwe se partagent la plus grande densité de pachydermes du continent, et représentent donc les meilleures destinations pour aller les rencontrer. Pour optimiser vos chances, nous recommandons de partir en safari au Zimbabwe ou en safari au Botswana durant la saison sèche, au moment où les grands troupeaux n’ont d’autres choix que de se retrouver autour des points d’eau pour survivre. Les points d’eau sont soit naturels, avec le Zambèze, soit artificiels. Ces derniers ont été construits par l’homme pour faire revenir les animaux après les nombreux conflits civils et chasses qui les avaient fait fuir au milieu du siècle dernier. Ils fonctionnent la plupart du temps avec une pompe alimentée par des panneaux solaires.

De nombreux lodges ont installé un point d’eau (waterhole) éclairé permettant d’observer la faune de jour comme de nuit. Quelques-uns ont même construit une cache, sorte de petite pièce fermée en demi-sous-sol, disposant simplement d’une ouverture horizontale donnant sur le point d’eau, avec un angle de vue permettant d’être au même niveau que ce dernier. Une expérience incontournable quand on a la chance d’avoir les éléphants en face à face, à quelques mètres devant soit, et en toute sécurité.

La région du Zambèze (Chobe, Mana Pools particulièrement) et le parc national de Hwange sont les meilleurs endroits pour observer les grands troupeaux. Entre juin et octobre, sur un safari de 8 ou 10 jours, vous aurez toutes les chances de réaliser votre rêve !

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