Etosha tire son nom de son pan (lac asséché) qui s’étire en son centre et est le résultat d’une mer intérieure asséchée. Ce plateau d’argile blanc offre des paysages variés au long de l’année. Durant l’hiver austral, sa surface blanche reflète la réverbération du soleil et créé des nombreux mirages où les mini-tornades de chaleur se détachent de l’arrière-plan trouble. A la saison des pluies, le pan se remplit d’eau et attire de nombreux flamants roses et autres oiseaux.
Etosha est surtout réputé pour sa large population animale. Le parc compte plus d’une centaine d’espèces de mammifères et plus de 300 espèces d’oiseaux différentes.
La rare végétation offre de bonnes conditions d’observation des animaux, la visibilité étant bonne. Les points d’eau (naturels ou non) attirent les animaux et il est intéressant de s’y arrêter et de contempler le mouvement perpétuel des espèces qui viennent s’y abreuver.
Le parc est accessible par 2 entrées (Namutoni à l’est et Okaukuejo au sud), situées respectivement à 430 et 530 kilomètres de Windhoek. A l’intérieur du parc, 5 camps proposent des infrastructures récemment rénovées (2007) : Namutoni, Halali, Okaukuejo et 2 camps qui ont un statut particulier : Dolomite Camp et Onkoshi Camp. Le premier est situé dans la partie ouest du parc, récemment ouverte aux touristes. Seules les personnes résidant dans ce camp peuvent y circuler. Il est ensuite possible de sortir du parc par Galton Gate située à l’ouest. A Onkoshi Camp (situé au nord-est), les visiteurs laissent leurs véhicules à Namutoni et sont transférés en 4×4.
La circulation est facile à l’intérieur du parc d’Etosha et les pistes sont praticables en véhicule « normal » dans de bonnes conditions. En revanche, les safaris de nuit et les randonnées pédestres sont interdits, à l’exception des safaris de nuit proposés par le Namibia Wildlife Resorts qui gère les camps du parc.
Il est également possible de séjourner à l’extérieur du parc d’Etosha, dans des lodges souvent très confortables et qui offrent parfois des concessions privées où il est possible de s’affranchir des contraintes du parc public : les safaris de nuit et les marches.