Long de 350 km du nord au sud, il s’étend sur près de 60 km d’est en ouest, le long de la frontière mozambicaine.
Le parc fut créé en 1898 par Paul … Kruger. Le développement de ses infrastructures (2500 km de routes et de pistes, une trentaine de camps) permet d’accueillir, chaque année, un peu plus d’1 million de visiteurs sans toutefois que la proximité avec les autres véhicules ne soit pesante (à l’exception, peut-être des vacances scolaires de fin d’année ou de quelques week-ends prolongés). Le Kruger parc se visite avec un véhicule standard.
Il regroupe des zones très variées en terme de végétation et de très nombreuses espèces de mammifères (150), d’oiseaux (500) et de reptiles (est-il vraiment nécessaire de vous en donner le nombre ?).
D’un point de vue climatique, le Kruger parc se visite toute l’année.
En été, la richesse de la végétation rend l’observation des animaux un peu moins aisée. Les couleurs sont, en revanche magnifiques et les contrastes très photogéniques. Les animaux sont toutefois assez nombreux pour vous offrir un spectacle inoubliable.
A la saison sèche, la végétation, plus clairsemée, offre d’excellentes conditions d’observation et les mammifères se concentrent autour des points d’eaux, certaines rivières étant à sec durant cette période.
En caricaturant, dans un souci de simplification, nous diviserons le Kruger parc en 3 grandes régions.
• Au sud, la végétation est assez dense et les visiteurs plus nombreux (les portes d’accès sont les plus proches de Johannesburg et de Pretoria). Les animaux y sont également très présents (plus que les touristes, rassurez-vous) et vous y observerez lions, rhinocéros, hippopotames, crocodiles, zèbres, impalas ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux attirés par les nombreuses rivières. Celles-ci sont alimentées par les pluies qui tombent sur l’escarpement qui descend du haut plateau central. Cette région est la plus humide. Au centre, la végétation se fait plus rare et les visiteurs moins nombreux. Vous pourrez apercevoir des lions, des hyènes, des chacals, les rares lycaons, quelques léopards ou guépards, des impalas, des zèbres et des éléphants.
• Au centre, la végétation se fait plus rare et les visiteurs moins nombreux. Vous pourrez apercevoir des lions, des hyènes, des chacals, les rares lycaons, quelques léopards ou guépards, des impalas, des zèbres et des éléphants.
• Au nord, le climat sec et le relief plus vallonné accueillent peu de visiteurs. Vous y observerez d’emblématiques baobabs, des éléphants, des buffles mais moins de félins.
A l’ouest du Kruger parc , s’étendent les concessions des réserves privées. Certaines sont voisines du Kruger et ne comportent pas de clôture entre leur territoire et le parc : Sabi Sand (65 000 hectares), Manyeleti (23 000 hectares), Timbavati (65 000 hectares)…
D’autres sont séparées du Kruger par une clôture : Thornybush (10 000 hectares), Kapama (12 000 hectares)…
D’autres, enfin, un peu plus isolées, se situent plus à l’ouest du Kruger dont elles sont distantes de quelques kilomètres : Blyde Olifants ou Makalali (22 000 hectares).
Il s’agit de territoires privés accessibles uniquement aux résidents des lodges. Sur chaque concession, les safaris se font en véhicule 4×4 ouvert avec un chauffeur-ranger et parfois un « tracker » à la vue exercée et à l’acuité exceptionnelle. Vous ne croiserez aucun autre véhicule que ceux du lodge. L’impression d’immersion est totale. Les visiteurs sont regroupés par véhicules (en général entre 5 et 8 personnes), chaque 4×4 étant équipé d’un talkie-walkie qui lui permet d’échanger quelques informations précieuses sur les emplacements des animaux. Cela démystifie peut-être un peu la « traque des grands fauves » mais c’est très efficace. Et puis, si vous le souhaitez, vous pouvez toujours demander à ce que l’émetteur soit coupé…
Les séjours s’effectuent par périodes de 24 heures (un peu moins en réalité) avec une arrivée en début d’après-midi et un départ après le déjeuner. Nous vous conseillons d’y passer au moins 2 ou 3jours. Les journées s’organisent ainsi :
• un safari en 4×4 en fin de journée, le plus souvent entre 16h et 20h. Vous aurez peut-être l’occasion d’expérimenter un apéritif servi au milieu du bush. Le vin blanc sud-africain est-il produit dans la perspective de cet instant magique ?
• dîner parfois en plein air, dans le « boma » (sorte d’enclos protégé par des palissades de bois avec les tables dressées autour d’un feu de camp)
• légère collation à l’aube suivie d’un safari en 4×4 (parfois à pied)
• déjeuner-brunch
Seules les réserves privées offrent la possibilité d’approcher les animaux de près, les 4×4 pouvant, à loisir, s’écarter des pistes. Leur structure ouverte offre, par ailleurs, une réelle sensation de proximité avec la nature.
Les marches à pied ne sont proposées que dans ces réserves privées. Elles sont d’une durée variable mais nous vous les conseillons vivement. Approcher un animal à pied procure des sensations étourdissantes. La taille des animaux est impressionnante, vue du sol, bien plus qu’en étant confortablement assis dans un véhicule. A pied, le jeu consiste à contourner les animaux qui s’échappent dès qu’ils vous repèrent. Les guides qui vous encadrent sont armés (rassurez-vous) et ont une parfaite connaissance du milieu et des comportements de la faune. Leur expérience sera précieuse et ils vous révèleront tous les secrets dont la nature recèle : telle plante peut servir de savon, telle autre soigne les maux d’estomac…
En terme de confort, les lodges présents dans les réserves privées offrent d’excellentes conditions d’hébergement. Les infrastructures, qu’il s’agisse de cottages ou de tentes, ne comportent que quelques unités afin de vous garantir une certaine intimité avec la nature. Certains lodges déploient même un raffinement exceptionnel.