Le Kwazulu Natal couvre une vaste région qui comprend la ville de Durban, la côte au sud de celle-ci, la côte au nord jusqu’à la frontière du Mozambique sur environ 150 à 200 km à l’intérieur des terres.
Bénéficiant d’un climat bénéficiant de l’influence de l’océan Indien et propice à l’agriculture, le Kwazulu Natal fut l’objet de nombreuses batailles entre zoulous, Boers et britanniques.
La côte au sud et immédiatement au nord de Durban ne présente pas énormément d’intérêt, les constructions y étant fort nombreuses, l’urbanisation quelque peu hasardeuse et les plages parfois assez peu accueillantes (les vagues rendent souvent la baignade difficile). La ville de Durban elle-même n’offre, à nous yeux critiques, aucun intérêt qui mérite plus qu’une éventuelle nuit à l’arrivée ou au départ s’il n’existe vraiment aucun moyen de l’éviter…
Il faut remonter la côte vers le nord pour découvrir les véritables joyaux du Kwazulu Natal.
A environ 3 h de route de Durban, le parc de Hluhluwe Imfolozi (prononcez Chouchouwé) permet l’observation d’animaux sauvages et est particulièrement réputé pour ses populations de rhinocéros. Ces animaux étant assez farouches, il n’est pas rare de partir avec surtout des photos de zèbres… Mais y passer quelques heures permet de s’acclimater aux safaris et d’apprécier l’efficacité des safaris en réserves privées que nous vous proposerons par la suite.
Le long de la côte du Kwazulu Natal, entre Santa Lucia et la frontière du Mozambique, sur plus de 220 km, s’étend le parc d’iSimangaliso (anciennement Greater St Lucia Wetland Park) qui offre un environnement aquatique passionnant pour qui peut y rester quelques jours. L’accès à la côte et aux régions les plus intéressantes n’est pas toujours possible ou simple (beaucoup de pistes imposent de circuler en 4×4 avec de bonnes notions de conduite sur sable) mais nous y avons découvert plusieurs hébergements qui proposent des activités qui vous permettront de découvrir les nombreux lacs, forêts, lagunes et animaux qui composent ce tableau naturel. Depuis la petite ville de Santa Lucia, en remontant vers le nord, une bande de côte offre quelques belles routes pour l’observation des paysages variés : les Eastern Shores. Ces routes panoramiques permettent d’évoluer entre les lacs, les marécages et la côte, en remontant jusqu’au Cap Vidal où l’on débouche sur une immense plage sauvage.
Plus au nord du Kwazulu Natal, plusieurs réserves privées offrent d’excellentes conditions d’observation des animaux : Phinda, Thanda… Nous y avons sélectionné de bons lodges où vous pourrez effectuer de bons safaris.
Si votre budget ne vous autorise pas cette formidable expérience, la réserve d’uMkhuze permet l’observation de nombreuses espèces animales dont le nyala (une antilope) et les lions, sur près de 40 000 hectares de brousse.
Le long de la côte, plages sauvages, dunes et grosses vagues se rencontrent à l’infini. Leur accès est cependant presque impossible à l’exception de Sodwana Bay qui accueille de nombreux sud-africains amateurs de plongée.
Nous préférons accéder à la côte nord du Kwazulu Natal en résidant dans certains hébergements qui permettent de profiter d’activités variées : découverte du lac Sibaya (le plus grand lac d’eau douce d’Afrique du Sud), de forêts, de mangroves… Ces hébergements, difficiles d’accès (il faut laisser sa voiture à un parking avant un transfert en 4×4) permettent de profiter d’une nature incomparable, sauvage et peu fréquentée.