Le pan de Makgadikgadi est composé du dépôt salin que contenait l’ancien lac éponyme, jadis alimenté par les eaux du Delta de l’Okavango, mais qui s’est asséché il y a plusieurs millénaires suite aux bouleversements tectoniques et climatiques. Plusieurs mares salées reliées entre elles par un désert de sable composent un paysage lunaire fantastique, où l’horizon semble perdu dans les vapeurs de chaleur que dégage la terre durant la saison sèche de l’hiver austral. Durant cette période, la vie est minimale. Tout est sécheresse, désolé, imperturbable. Mais le blanc du sel et le bleu du ciel forment un contraste magique, qui laisse place la nuit à une voûte étoilée extraordinaire.
Quelques espèces arrivent à survivre dans ces conditions : le suricate, l’otocyon (ou renard à oreilles de chauve-souris), l’oryctérope du cap, la hyène brune…
Mais lorsque la saison des pluies arrive, l’eau et les inondations de la rivière Boteti transforment le pan et la vie reprend ses droits : des milliers de flamants roses occupent les airs, tandis qu’une grande migration de zèbres bat la poussière et attire les prédateurs … l’avant et l’après saison humide sont les meilleurs moments pour observer les mouvements migratoires des troupeaux, mais les mois de décembre à mars, correspondants aux pluies, sont également propices aux scènes de chasse et de naissances.
D’autres activités sont typiques de la région : passer une nuit à la belle étoile, partager un moment de vie avec les bushmen, faire une balade en VTT sur le désert salé…